Je crois oublier, je crois vivre mieux
Je ne fais que cacher, je ne fais pas mieux
Et parfois à la surface, apparaissent quelques traces
D’un passé lointain, d’un passé souvent anodin
Où nos rires et nos joies s'entremêlaient
Où l’absence maintenant laisse une plaie
Je crois vivre en faisant comme si de rien n’était
Je ne fait que survivre avec le souvenir de ce qui était
Je subis l’intolérable cruauté
De cette absence tant redouté
Je revois encore ce chemin
Où je cherche en vain
Quelques bribes de ton rire oubliées
Mais ton absence c’est déjà installé
J’ai enfouit au plus profond de moi le passé
Mais il n’a de cesse de remonter
Rouvrant cette plaie dont la souffrance
N’est autre que le fruit de ton absence
Mon âme fatiguée, mon cœur déchiré
N’oublieront jamais combien je t’aimais
Combien la vie était douce
Sans la mort à tes trousses
Mon amour cristallin
Aura pourtant été vain
Face à cette insidieuse souffrance
Seule cause de ton absence
Je revois cette complicité dont le souvenir me ronge
Je n’ai pu l’oublier mais elle semble tirée d’un lointain songe
Je croit oublier, je croit vivre mieux
Je ne fais que cacher, je ne fais pas mieux
Et parfois à la surface, apparaissent quelques traces
D’un passé lointain, d’un passé souvent anodin
Mon âme fatiguée, mon cœur déchiré
N’oublieront jamais combien je t’aimais
Mes souvenirs, vestiges d’un temps passé
Où ton absence n’était pas encore installée
Vestiges d’un autre temps
Qui nous unissent au-delà du temps
Resteront à jamais
Les gardiens du temps où je t’aimais.....
Pour celui, partit trop tôt, qui ne pourra pas lire ces mots....
2 commentaires:
sublime Claire... sublime ! "mon ame fatiguée, mon coeur déchiré, n'oublieront jamais combien je t'aimais"... c'est... magnifique
merci miss N.....
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