Souvenirs dérobés, vestiges voilés, pensées futiles, lettres ouvertes.....
Passé, présent, réalité, fantasmes....

Ou pas....

16 mars 2008

Perfide jusqu'au bout des ongles

Pour bien faire il fallait ne pas mettre tous ces œufs dans le même panier, non c'eu été insuffisant de juste envoyé l'eczéma combattre pour elle et en rester là, elle est joueuse et puis il fallait bien corsé un peu les choses, comme dans les jeux sur ordinateur et console plus on avance plus les niveaux à passer sont durs... Dans son jeu aussi il fallait que les choses évoluent et si possibles se corsent.
Alors tel un mineur exploitant tout les côté du filon pour en tirer un maximum d'or, elle a exploité toutes les facettes de ma famille pour m'isoler et me mettre à sa merci.
Tout d'abord repéré la bonne veine, une mère absente plus préoccupée par son travail que sa famille, un mère travaillant trop et tenant plus du fantôme de passage qu'autre chose, une mère qu'on appel maman par ce qu'on nous a appris à l'appeler comme ça. Maman un mot rester pour moi longtemps avec une signification erroné, un mot n'ayant pas le même sens dans ma bouche que dans celle des mes camarades, longtemps maman était pour mois un dame qui dors dans la même maison que moi, qui part tôt le matin et rentre tard le soir, une dame qui crie souvent et parle fort dans cette chose collée à son oreille qu'elle ne lâche presque pas, a peine pour manger et tout juste pour dormir, chose qu'elle garde a porté de mains en permanence même la nuit, ce drôle d'objet qui sonne lorsqu'il n'est pas collé à son oreille, le téléphone, on le croirait inventé pour elle pour qu'elle puisse s'intéresser à tout le monde sur terre sauf a nous qui vivons avec elle, sauf a moi.

Oui une veine de départ parfaite pour son plan d'attaque suivant, la mère étant déjà hors jeu il ne reste plus qu'a éliminer le père, tout du moins l'occuper un peu pour qu'il ai moins de temps à me consacrer, lui donner une raison de partager son temps libre en deux, et isoler petit à petit sa victime. C'est comme ça que je me suis retrouvée affublé d'une sœur, idée qui peut sembler sympathique de prime abord, et que l'on tente de me vendre comme l'étant.Passer les premiers émois devant cette petite tête brune a l'air inoffensif, je suis vite aperçu de la supercherie, le cauchemar à commencé par des hurlements jours et nuits, une véritable alarme ambulante, le moindre regard et tel un détecteur de mouvement la sirène retenti, la moindre sensation de faim, la moindre contrariété, la moindre impression de ne pas être le centre d'intérêt de ses parents et c'est une pluie de décibels qui s'abat sur la maison.
Ca ne c'est pas arranger lorsqu'elle a grandit, toujours des cris, des hurlement et une voie aigue ne pouvant s'exprimer en dessous de 150 décibels... Toujours en train de me chercher, et maîtrisant l'art d'enchaîner les bêtises tout en faisant en sorte de faire retomber la faute sur moi, ce qui ne manquait jamais.

Comme cette fois où, je regardais tranquillement la télé rêvant seule assise sur le canapé, comblant ma solitude avec cette boite à images qui attisait et régalait mon imagination, emplissant ma tête de merveilles, de princes charmant, de princesses, d'elfes, fées et autres personnages magiques. Toute à ma rêverie je n'ai pas vue le petit démon, poussé et inspiré par la schkoumoune qui s'amusait grandement de ce petit jeu, venir jouer avec le filtre de l'aquarium, le cher aquarium de papa remplis de poisson magnifiques au couleurs merveilleuses que papa chérissait tant et dont il prenait grand soin. Avec ses petites mains inspirées elle commence à jouer avec la fermeture du filtre, et je détache et je rattache et je détache et je rattache et je détache et je rattache, quel joli bruit c'est marrant ce clip et ce clap, et je détache et je rattache et je détache et je rattache et je détache et oups impossible de rattacher le couvercle du filtre, tiens c'est quoi cette eau qui sort ?

J'imagine le petit rire de victoire commençant à monter chez mon harceleuse préférée, mais avant de rire à gorge déployé il fallait qu'elle enjoigne la sœur à partir en lui susurrant à l'esprit qu'elle venait de faire une bêtise et qu'il vaudrait peut être mieux qu'elle disparaisse avant que quiconque s'en rende compte, car comme le dit le vieille adage « pas vu pas pris ».
C'est après avoir laisser la moitié de l'aquarium se vider, une bonne cent cinquantaine de litres d'eau se répandre dans tout le salon, qu'elle c'est décidé à envoyé ma mère dans l'arène, prise d'une envie subite de venir voir si je ne faisais pas de bêtise elle est descendu pour constater les dégâts et moi, au milieu, trônant sur mon îlot de fortune, toujours absorbée dans mes rêveries.

Rêveries dont j'ai été tiré violemment par les hurlement de ma mère face à la catastrophe naturel qui se déroulait sous ses yeux, oui le déluge venait de s'abattre dans son salon et la seule responsable en vue n'était autre que moi sur mon arche de fortune tentant inconsciemment de sauver ma peau de la noyade ainsi que celle de mes peluches les plus fidèles...

Fort heureusement pour moi les poissons furent sauvés à temps de l'asphyxie, ainsi j'échappais à l'accusation de meurtre avec préméditation, et n'était jugé que pour tentative d'homicide, échappant de ce fait à la punition suprême, la plus redouté dans la maison en tout cas par moi, la plus douloureuse aussi psychologiquement et physiquement, oui une punition alliant la douleur physique à la douleur morale, celle causée par le martinet venant caresser délicatement mes fesses, du bout de ses lanières de cuirs, les transformant en papier Gondolos, allié à celle de la perte d'êtres chers, mes jouets qu'on menaçait d'envoyer séjourner seuls dans le froid du sombre grenier pour une durée indéterminée.

Ayant échapper au pire je n'écopais que d'une punition mineure de privation de télé. Ce n'est pas tant la punition qui est dur à avaler, non il me restais mes livres et mes jouets pour m'évader dans un monde imaginaire, non c'était l'injustice et le sentiment violent d'injustice que je subissais sans pouvoir le prouver ni en discuter sous peine de voir la punition s'alourdir qui me faisait mal et était dur à accepter, c'est de voir le sourire triomphant de celle qui constate ce à quoi elle a échappé, qui savoure sa perfidie et se félicite d'avoir su disparaître à temps.

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