Les idées délicatement introduites dans mon esprit, par je ne sais quelle miracle, étaient nombreuses. Mon cerveau fourmillait. Et le must, c'est qu'elles avaient toujours l'air d'être bonnes.
La réaction de mes parents démentait bien souvent cette première impression...
C'est comme ça, qu'un après-midi d'été, je jouais dans ma chambre avec mes Playmobiles, quand il m'a pris l'envie de les faire skier. Pourquoi nous ne le saurons jamais.
Consternée je constatais que la moquette rose de ma chambre et la platitude du sol, dénotaient un certain manque de réalisme, voir même un manque de réalisme certain.
Mes pauvres Playmobiles, comment pouvaient-ils y croire une seule second?
Non je ne pouvais pas les laisser dans ce désarroi le plus totale. Il fallait que je fasse quelque chose, mais quoi ?
Comment pouvais-je, moi petite fille de 8 ans leur amener une montagne de neige dans ma chambre en plein été ?
J'ai bien jeté un coup d'œil par la fenêtre. Espérant un miracle, mais rien à faire, avec ces 40°c pas un flocon de neige en vue.
C'est là, après 10 minutes de ce questionnement existentiel, que l'idée m'est apparue. Une solution parfaite, à portée de ma main, réalisable de suite, l'illusion totale presque plus vrai que nature.
Ça y était, je tenais l'idée de génie.
J'étais pas peu fière, je vous le dis Einstein et sa relativité, à côté c'était de la gnognotte.
Je décrocherais au moins le prix Nobel avec ça.
J'allais donc, toute guillerette, chercher le matériel nécessaire à la confection des plus belles pistes de ski d'été du monde.
J'admirais mon œuvre, la joie de mes Playmobiles était manifeste. Les skis glissaient bien, les pistes de tout niveaux bien délimitées et praticables, les chutes amorties par la matière de cette neige miraculeuse... Oui tout était parfait.
Enfin parfait, jusqu'à ce que la tornade vienne tout ravager.
Une tornade dans ma chambre qui l'eut cru? Comment aurais je pus prévoir que ma carrière, de fondatrice de la première station de ski d'été, allais voler en éclat aussi vite, et se stopper net à ce moment-là ?
Ce moment fatidique c'est celui ou, ma mère est entrée dans ma chambre.
En voyant le sucre en poudre, répandu sur la moquette rose toute neuve, ça lui a fait le même effet qu'à Hulk, quand il est en colère... Autant vous dire que c'était moche, déjà que...
Avec son esprit réducteur elle n'a vu que les deux kilos de sucres incrustés, par le passage répété des Playmobiles pendant des heures, dans la moquette neuve. Et la difficulté qu'elle aurait à tout faire disparaître.
Le côté artistique des pistes de ski, s'étalant à travers toute la chambre, ça, par contre elle ne l'a pas vu, même avec ses lunettes à triple foyer.
Son ophtalmo doit être un charlatan. Parce que moi, même sans lunettes, ma claque je l'ai bien vu arriver.
La réaction de mes parents démentait bien souvent cette première impression...
C'est comme ça, qu'un après-midi d'été, je jouais dans ma chambre avec mes Playmobiles, quand il m'a pris l'envie de les faire skier. Pourquoi nous ne le saurons jamais.
Consternée je constatais que la moquette rose de ma chambre et la platitude du sol, dénotaient un certain manque de réalisme, voir même un manque de réalisme certain.
Mes pauvres Playmobiles, comment pouvaient-ils y croire une seule second?
Non je ne pouvais pas les laisser dans ce désarroi le plus totale. Il fallait que je fasse quelque chose, mais quoi ?
Comment pouvais-je, moi petite fille de 8 ans leur amener une montagne de neige dans ma chambre en plein été ?
J'ai bien jeté un coup d'œil par la fenêtre. Espérant un miracle, mais rien à faire, avec ces 40°c pas un flocon de neige en vue.
C'est là, après 10 minutes de ce questionnement existentiel, que l'idée m'est apparue. Une solution parfaite, à portée de ma main, réalisable de suite, l'illusion totale presque plus vrai que nature.
Ça y était, je tenais l'idée de génie.
J'étais pas peu fière, je vous le dis Einstein et sa relativité, à côté c'était de la gnognotte.
Je décrocherais au moins le prix Nobel avec ça.
J'allais donc, toute guillerette, chercher le matériel nécessaire à la confection des plus belles pistes de ski d'été du monde.
J'admirais mon œuvre, la joie de mes Playmobiles était manifeste. Les skis glissaient bien, les pistes de tout niveaux bien délimitées et praticables, les chutes amorties par la matière de cette neige miraculeuse... Oui tout était parfait.
Enfin parfait, jusqu'à ce que la tornade vienne tout ravager.
Une tornade dans ma chambre qui l'eut cru? Comment aurais je pus prévoir que ma carrière, de fondatrice de la première station de ski d'été, allais voler en éclat aussi vite, et se stopper net à ce moment-là ?
Ce moment fatidique c'est celui ou, ma mère est entrée dans ma chambre.
En voyant le sucre en poudre, répandu sur la moquette rose toute neuve, ça lui a fait le même effet qu'à Hulk, quand il est en colère... Autant vous dire que c'était moche, déjà que...
Avec son esprit réducteur elle n'a vu que les deux kilos de sucres incrustés, par le passage répété des Playmobiles pendant des heures, dans la moquette neuve. Et la difficulté qu'elle aurait à tout faire disparaître.
Le côté artistique des pistes de ski, s'étalant à travers toute la chambre, ça, par contre elle ne l'a pas vu, même avec ses lunettes à triple foyer.
Son ophtalmo doit être un charlatan. Parce que moi, même sans lunettes, ma claque je l'ai bien vu arriver.
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1 commentaires:
Elle a raison, maman. L'hiver, elle déblaie la neige devant la porte, et l'été, elle remet ça avec la neige filiale.
Petite consolation : vu la fraîcheur de l'accueil, le sucre ne risquait pas de virer au caramel. Sinon, ça aurait collé.
Très émouvant. Quand on est môme, on est dans notre trip, et on ne se rend pas toujours compte qu'on fait une connerie. L'injustice et les beignes nous tombent dessus alors qu'on est en train de créer. Heureusement, maintenant y a des numéros verts pour ça.
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