Souvenirs dérobés, vestiges voilés, pensées futiles, lettres ouvertes.....
Passé, présent, réalité, fantasmes....

Ou pas....

15 octobre 2008

Urgences..... Biper Benton......

Ce jour là rien n’aurai pu le différencier d’un autre jour, il fait beau et le soleil inonde ma vallée, il se reflète sur les arrêtes montagneuses qui entourent ma maison, en éclaire toutes les aspérités révélant au monde cette cohabitation prodigieuse entre la pierre et la nature, entre ces blocs dur et silencieux dessinant l’histoire du monde, et cette végétation qui s’accroche à ses pentes abruptes liant la vie à l’histoire, habillant ces montagnes immuables de leurs plus beaux atours. Changeant sa parure au milles couleurs au grès des saisons.

Dehors le monde s’éveille, quelques oiseaux, éveillés par le soleil se chauffent la voix timidement, quelques aboiements retentissent au loin, le vent souffle sa légère bise au travers du feuillage des arbres.
Aujourd’hui il est prévu d’aller courir les pépinières, à la recherche de fleurs aux couleurs chatoyantes pour orner le jardin et la maison, c’est une belle journée pour aller flâner dans des champs de fleurs, j’en oublierais presque qu’elle est là tapie dans l’ombre, guettant la moindre opportunité, remâchant son plan pour la prochaine attaque, une attaque fulgurante et imprévisible.

Le départ est donné et nous voilà partit dans un périple au milieux de couleurs et de senteurs enchanteresses, des fleurs par millier, toutes plus colorées les une que les autres, on croirait une palette d’artiste avec ses touches de couleurs à perte de vue et parfois de ci de là des mélanges formant des tourbillons colorés.

Chaque pas est un plaisir des sens tant de formes et de couleurs différentes, tant d’odeurs qui viennent nous enivrer…

Les heures passent dans cet Eden à une vitesse fulgurante et, alors que nos avons l’impression de venir tout juste d’arriver, il est déjà l’heure de partir, il reste pourtant encore tellement à voir et à sentir.

C’est les bras chargés de plantes colorées aux senteurs entêtantes que nous repartons vers la voiture.

C’est là sur ce parking à quelques mètre de la voiture qu’elle a frappé, alors que j’étais encore sous le charme de cette journée, les yeux emplis du souvenir de toutes ces couleurs magnifiques, entourée du souvenir de ces senteurs merveilleuses, dont les quelques fleurs que j’ai dans les bras ne sont que le pâle reflet.

C’est là que j’ai été tirée brutalement de ma rêverie, d’un coup elle a balayé en l’espace d’une fraction de seconde tout ces souvenirs et cette sensation de bien être et de sérénité procuré par ma journée.

Une douleur fulgurante et violente, me barrant le bas ventre m’a stopper net, le souffle coupé j’ai lâché mes précieux biens me retrouvant pliée en deux incapable de faire un mouvement, seul les larmes ont réussi à se frayer un chemin jusqu’à mes yeux, et un gémissement faible a tenté de traverser mes lèvres.

J’ai l’impression que l’on vient de me transpercer le côté droit du ventre, il m’est alors impossible de faire un pas de plus, le moindre mouvement fait irradier la douleur autour du point d’impact.

Du fond du puits où la douleur m’a jeter je sens des bras venir me soutenir et m’emmener jusqu’à la voiture, où l’on m’installe semi-comateuse. Le voyage me parait interminable et la moindre aspérité de la route, la moindre petite secousse de la voiture envoie des décharges de douleurs à travers mon corps.

Je me rends à peine compte de l’arrivé chez le médecin presque ami de ma chère infirmière de mère, qui n’arrête pas de traiter tout médecin à des kilomètres à la ronde de cons incapables….. C’est donc dans une confiance toute relative, noyé au milieu de la douleur, que j’entre, soutenue par ce que je pense être les bras de mon père, dans le cabinet de cet incapable notoire, enfin si l’on peut considérer que l’avis partial de ma génitrice est notoire, mais néanmoins unique médecin ouvert un samedi en milieu d’après midi…

C’est là qu’après m’avoir allongée sur une table il s’attaque joyeusement et sadiquement à m’enfoncer ses doigts, tel des rouleaux compresseur, dans mon abdomen déjà douloureux, manquant de me faire défaillir à l’occasion, tout en demandant innocemment avec un air naïf : « ça fait mal quand j’appuie là ? ». Les larmes aux yeux, les dents serrées je ne répond même pas mais le regard noir chargé de haine parle pour moi, il soupir, retourne à son bureau sort son bloc d’ordonnance et commence à écrire sans un mot, même pas une excuse pour m’avoir ruiner le peu de ventre qu’il me restait, j’ai l’impression que tout n’est que bouillie à l’intérieur après le passage ravageur de ses doigts maudits.

Il tend le papier d’un air résigné et annonce qu’il s’agit d’une lettre à présenter aux urgences pour l’hospitalisation, serre la main de mes parents et nous congédie rapidement sans la moindre marque de compassion ni pour mon état ni pour avoir fait empirer les choses….

Je me pensais sauvée en arrivant aux urgences, en tout cas mes lambeaux de consciences émergeant ponctuellement voulaient y croire, il n’en fut rien, le corps médical doit intégralement être composé de sadomasochiste j’en ai l’intime conviction en tout cas quand l’interne de garde, ayant pris une bonne vingtaines de minutes pour finir son café avant de daigner venir s’assurer que j’étais bien à l’agonie comme le scandait mon paternel, après avoir lu consciencieusement la lettre me regarde avec un magnifique sourire jusqu’aux oreilles, me fait déshabiller, allonger sur une table, et sans prévenir m’enfonce lui aussi les doigts dans le ventre au même endroit que son prédécesseur et, posant la même question, sur le même ton empreint d’innocence et de naïveté… Réveillant par la même le pic de douleur causé par le précédent compressage qui commençait tout juste à se calmer…

Souriant un peu moins en voyant que je suis sur le point de tourner de l’œil, il marmonne un « je vois » plus pour la forme que par ce qu’il voit vraiment quelque chose, et si moi je ne vois rien je sens… Il appelle sa collègue, demande à mes parents de sortir, ferme la porte derrière sa collègue au même sourire d’apparence amical, n’étant en fait que le reflet de la jubilation intérieur de son côté sado qui sait, lui, ce qui m’attend maintenant….

Ils me retournent sur le ventre, j’entends un claquement quand elle enfile son gant en latex et me dit d’une voie mielleuse : « vous avez de la chance que ce soit moi qui vous le fasse…… J’ai les doigts beaucoup plus fins que mon collègue…. ». Réflexion dont je ne saisis pas instantanément le sens, mais seulement quelques minutes plus tard quand je sens son doigts s’enfoncer vigoureusement et rapidement dans mon pauvre derrière rare endroit qui jusque là était resté indolore… Et la voilà qui recommence le compressage de mon ventre mais de l’intérieur cette fois, et toujours cette même question « ça fait mal là ?..... et là quand j’appuie comme ça ?...... et si j’essaie de l’autre côté ? ».

C’est au bord de l’apoplexie qu’on me laisse finalement enfin en paix, le labourage intérieur/extérieur étant fini, ils admettent que cela nécessite une hospitalisation et quelques examens sanguins pour vérifié qu’il s’agit bien d’une appendicite comme les symptômes semblent le montrer. C’est donc avec quelques litres de sang en moins (bon certes peut être pas litres mais millilitres, mais la douleur, la fatigue et les sévices subit faussent un peu le jugement à ce moment là…) que l’on m’amène dans une chambre blanche fleurant bon la javel et l’éther, où l’on me file quelques comprimer à avaler avant de me laisser enfin me reposer dans la douce torpeur provoqué par les antalgiques….

L’enfonçage de doigts dans un ventre douloureux doit être un jeu ou le sport national du corps médical, puisque quelques minutes après mon arrivé je suis réveillé par le chirurgien, prévenu par ces deux sbires des urgences, qui a son tour m’enfonce allègrement les doigts dans le ventre en posant l’inévitable question qui maintenant me donne de violent accès de rage intérieur, qui si j’en avais la force se matérialiseraient en un formidable crochet du droit dans le menton de ce George Clooney d’opérette, dont l’action ravageuse des doigts annihile totalement l’effet des antalgiques ingéré précédemment…

Ce n’est qu’après m’avoir arraché lui aussi quelques larmes de douleur qu’il annonce à l’infirmière cachée derrière lui « on reste en observation sur la nuit, demain matin à la première heure elle part en écho et on avise à ce moment là pour l’opération » et disparaît, elle c’est moi et elle aurait apprécié une explication à tout ces mauvais traitements plutôt que de sentir comme un jouet entre leur mains qui ne vaut même pas la peine qu’on lui adresse la parole pour autre chose que le sacrosaint « ça fait mal ? »…

L’infirmière l’air compatissant s’approche pose délicatement une main sur mon bras et m’annonce d’une voix douce, qu’elle va m’apporter à manger et qu’après je pourrais enfin dormir et me reposer. Enfin apporter à manger c’est vite dit, heureusement que je mourrais pas de faim et que la douleur limitait considérablement mon envie d’ingérer quoique ce soit, puisque le repas se composait en tout et pour tout d’un bol à demi remplis d’eau chaude ayant vaguement le goût d’un bouillon de légume…

Le « après avoir mangé vous pourrez vous reposer » est aussi très relatif elle avait juste omis de précisé qu’il serait d’abord suivit d’une prise de température, tension, encore sang, de l’observation agressive de mes pupilles….

C’est finalement après l’ingestion merveilleuse d’une deuxième salve d’antalgiques que je sombre enfin dans un sommeil comateux presque réparateur.

Je suis réveillé le lendemain par un demi-bol d’eau chaude cette fois ci ayant à peine eu le temps d’entrer en contact avec le sachet de thé, retiré vivement par l’infirmière avant que l’eau n’ai eu le temps de prendre une coloration pouvant indiqué qu’il s’agissait bien de thé.
Elle s’adonne ensuite au rituel température/tension/pupille, me pose une bouteille d’eau de 2L sur la tablette et m’annonce, fendu d’un sourire que j’ai une demi heure pour l’avaler entièrement et qu’a partir de maintenant je n’ai plus le droit d’aller aux toilettes et qu’il est hors de question que je fasse pipi tant qu’on ne m’y aura pas autorisé.

Regard horrifié de ma part et naïvement je lui explique que si je bois toute cette flotte fatalement j’aurais une envie urgente justement de faire pipi…. Elle rigole et me dit « c’est le but » avant de disparaître me laissant dans le désarroi le plus total.

C’est donc remplie d’eau jusqu’à ras bord qu’elle me case dans un fauteuil roulant pour me descendre en écho, qui comme je me suis rendu compte sur place en arrivant n’était autre que la salle d’échographie, où un nouveau docteur à l’air charmant (dont maintenant je me méfis comme la peste puisque jusque là leur air charmant se soldait inévitablement par un acte de torture) me fait allonger sur une table, à ce moment je crains que lui aussi ne m’enfonce ses doigts allègrement dans mon ventre réduisant une fois de plus l’effet des antalgiques à néant… Il n’en fit rien à la place me remonte la magnifique chemise de nuit d’hôpital, celle qui ne cache que devant et laisse l’arrière à la vue de tous… saisi un tube au contenu gélifié bleu, au moment où il m’en asperge le ventre me congelant sur place me dit : « attention ça risque d’être un peu froid… », et profitant que mon attention c’est détourné sur cette gelée bleu, m’enfonce fourbement une espèce de poire dans mon ventre qui en plus d’être douloureux est rempli de ma vessie au bord de l’explosion….

Je le maudit intérieurement tout en essayant de ne pas me faire pipi dessus et m’attend à la question fatidique qui finalement ne vient pas, et pour cause il ne se contente pas d’appuyer mais malaxe allègrement mon ventre se déplaçant sans relever ni relâcher la pression de la poire, tout en fixant un écran que je ne peux voir, et ne s’intéresse aucunement à la douleur qu’il provoque ni même à si je suis toujours en vie ou consciente.

Au bout de dix minutes de ce calvaire la pression se relâche et avec un sourire qui n’augure rien de bon me regarde et me dit « les toilettes sont là » en me montrant une porte « vous pouvez aller faire pipi » je défaille de joie, en entendant ces paroles, ça y est je vais être délivré, je vais enfin pouvoir vider ma pauvre vessie tendue voir même distendue tellement elle est pleine, quand il ajoute « mais pas tout, vous faite environ la moitié et vous vous arrêtez et vous revenez. », je ne jubile plus le regarde interloqué, mais il semble tout ce qu’il y a de plus sérieux au monde.

Je réfléchis et conclu finalement que ce sera toujours mieux et qu’au moins je ne serais plus au bord de l’explosion interne de ma vessie, ce qui très franchement est peu glorieux comme mort : « ci git Claire suite à une explosion vésicale interne»…..

Quelle erreur que de croire que se délester d’une partie seulement du contenu de sa vessie est mieux que de la garder tendue à bloque. Si les premiers instant sont limite jouissifs, ils sont alors remplacés par l’angoisse de ne pas être en mesure de s’arrêter, puis par la douloureuse expérience de l’arrête avant la fin…. Oui la vessie se veut pleine ou vide mais ne souffre pas les niveaux intermédiaires et le fait savoir, l’envie est pire à demi vidée que pleine, se retenir est plus ardue et c’est la mort dans l’âme et concentré pour ne pas me faire dessus que je retourne dans la salle d’examen où je comprend qu’il va de nouveau enfoncer sa poire et malaxer ma vessie sadiquement, lorsqu’il se saisi du tube de gelé bleue.

Je ferme les yeux et serre les dents le temps qu’il s’amuse sur mon ventre, retenant mes larmes et espérant que cela ne dure pas trop longtemps sinon c’est définitif je me fais pipi dessus, ma vessie ne tiendra pas longtemps sous ce traitement… Je suis en train d’admettre que ce n’est pas si grave de me faire pipi dessus dans ces conditions et de prendre la décision de me laisser aller et tant pis pour lui et les qu’en dira t’on c’est décidé je me fais dessus par ce que trop c’est trop et que j’en ai marre d’avoir mal, quand la pression cesse et qu’il déclare que je peux aller finir de faire pipi.

Jamais les toilettes ne m’ont paru être un endroit aussi merveilleux que maintenant, j’ai l’impression de vivre la chose la plus merveilleuse et de presque éprouver le plus grand bonheur du monde si je n’avais pas eu cette douleur chevillé au ventre, alors que je me vide complètement de ces litres d’eau avalés quelques heures plus tôt.

La dernière partie de l’examen ne semble plus si horrible que ça, la douleur est là mais avec la pression en moins de ma vessie cela semble presque ridicule….
On me remonte dans ma chambre, où, morte de fatigue à cause de cette péripétie légèrement shootée aussi par les cachets que l’on me fait ingurgiter, je sombre comme une masse dans un sommeil de plomb.

Je suis réveillée quelques heures plus tard par l’infirmière et son bol d’eau chaude en guise de repas de midi, qui m’annonce que l’on va m’opérer et que cette après midi elle viendra me préparer à l’opération, je ne saisi pas ce que veux dire préparer quelqu’un à une opération et m’imagine toutes sortes de choses plus abracadabrantes les unes que les autres… Et quelle n’est pas ma surprise lorsque je la voie arriver avec un rasoir électrique et un bassin, et qu’elle commence à me raser intégralement entre le nombril et les genoux.

C’est encore hébétée que l’on m’emmène dans une pièce intégralement carrelée où trône fièrement un siège en plastique sur lequel elle m’installe après m’avoir déshabillé, et commence à me doucher.

Sur le moment je trouve ça agréable de pouvoir enfin prendre une douche, enfin jusqu’à ce que je réalise qu’elle n’utilisera pas du gel douche et du shampoing pour me laver mais un liquide rouge qui pue, de la Bétadine….. Je ressors de là intégralement rougeasse et puante...
S’ensuit quatre interminables jours, rythmés par les visites du chirurgien et de ses doigts maudits s’enfonçant inlassablement dans mon abdomen douloureux, par les visites de l’infirmière et de son thermomètre/tensiomètre/lumière agressive pour voir mes pupilles/seringue pour analyse de sang et douche puantes et rougeasses à la Bétadine matin et soir…. Mais pas de celle de mes camarades qui eux se morfondent en classes écoutant, ou pas, nos divers professeurs vanter les mérites de la fonction intégrale, de la collision de la plaque eurasienne contre la plaque indienne, du champ lexical de la pluie dans un texte de Maupassant ou encore de la règle d’or dans l’art de la renaissance…

Quatre jours au bout desquels le chirurgien a bien faillit signer son arrêt de mort quant il est venu me dire en milieu d’après midi que finalement non il allait pas m’opérer et m’enlever l’appendicite mais plutôt me renvoyer chez moi avec une montagne d’antibiotiques et d’antalgiques et que ça suffirait probablement, qu’il attendrait la prochaine crise pour l’enlever que ça valait mieux comme ça, et que donc je pourrais partir d’ici une ou deux heures….
Alors que le matin même il m’annonçait que l’opération était pour le soir même, que j’ai eu le droit à une douche puante supplémentaire le midi en prime pour l’occasion, que depuis la veille au soir je n’avais plus le droit d’ingurgiter quoique ce soit même pas un verre d’eau ni mes pilules salvatrices, que dans la foulé un autre médecin est venu me harceler de questions dignes d’interpole en prétendant être l’anesthésiste… Et que bordel ça faisait presque une semaine que je me faisais chier comme un rat mort dans ce foutus lit à subir ces assauts sadiques quotidien d’enfonçage de doigts dans le ventre !!! Tout ça pour rien….

J’ai vu rouge, il a du le sentir puisque prétextant une soit disant urgence il a disparu me laissant seule avec ma colère prisonnière d’un lit, et de mon mal de bide toujours présent, de mes sombres pensées à l’idée du retard de cours accumulé, pour rien, qu’il me faudrait rattraper tout en suivant les cours du moment, moui bon j’admet que ce moment de déprime passager concernant mes cours n’a pas duré longtemps, juste les 30 secondes que mon cerveau à mis pour se rappeler que de toute façon même en temps normal je ne suivais et n’apprenais pas mes cours et que donc ça ne ferait pas de différence, maigre soulagement tout de même puisque je venais de perdre une semaine de potins et d’histoires dignes des commérages d’une concierge portugaise, qui seraient presque irrattrapables en tout cas qui seraient réchauffés et donc n’auraient plus le côté excitant et jouissif du commérage scoop, et ça, ça c’était dur !!

2 commentaires:

Castor tillon a dit…

Normalement, le rôle d'un médecin est de s'assurer que les malades ne souffrent pas.
Ceux-là semblent avoir oublié le serment d'Hippocrate. Hypocrites. Et pis crotte !

La Musaraigne Etoilée a dit…

Voui c'était trop horrible :tears: :tears: :tears: :tears: :tears: :tears:

:)) ;)) ;;) :D ;) :p :(( :) :( :X =(( :-o :-/ :-* :| 8-} :)] ~x( :-t b-( :-L x( =))

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